Pour Philippe Bernard, correspondant du
« Monde » à Londres, la première ministre britannique, Theresa May, n’a
pas levé mardi les « multiples incertitudes » qui pèsent sur la sortie
du Royaume-Uni de l’UE.
Philippe Bernard, le correspondant du Monde à Londres, a répondu, mardi 17 janvier, aux questions des lecteurs du Monde.fr sur le discours de Theresa May au sujet du Brexit.
Philippe Bernard : Theresa May a annoncé que l’accord final avec l’Union européenne
serait soumis aux deux chambres du Parlement. Elle ne prend donc aucun
engagement sur la consultation du Parlement au moment de sa décision de lancer la procédure du Brexit. La Cour suprême du Royaume-Uni doit dire la semaine prochaine si elle sera obligée ou non de le faire.Pour ce qui est de l’accord final, il est difficile de prévoir un vote qui ne devrait intervenir qu’en 2019 sans avoir la moindre idée du contenu de l’accord final. L’opinion, et donc les députés, peuvent changer d’avis si la situation économique venait à s’aggraver, ce qui n’est absolument pas le cas pour le moment. Mme May a été interrogée ce matin sur ce qu’elle ferait si le Parlement rejetait l’accord. Elle n’a pas répondu à cette question, se contentant d’affirmer qu’elle pensait que le vote serait positif.
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